1er mai : ensemble pour gagner le changement !
En cette journée internationale du travail, tous les salariés, les chômeurs, les jeunes et les retraités attendent du gouvernement qu’il engage une politique au service du progrès social pour tous, une politique qui donne sens aux valeurs de justice sociale, de solidarité, de démocratie et d’égalité.
Partout en Europe, les peuples expriment leur exigence de justice sociale, de démocratie et revendiquent un juste partage des richesses. En France, la crise économique et financière qui sévit depuis plus de 5 ans a aussi des conséquences sociales dramatiques : chômage galopant, développement de la précarité, déclassement, baisse du pouvoir d’achat et des pensions…Les politiques d’austérités, menées partout en Europe, ont échoué. Le gouvernement doit maintenant rompre avec cette logique. Une réforme fiscale d’ampleur s’impose. Sans augmenter les ressources, il ne sera pas possible de faire face aux besoins.
Dans ce contexte, la Fonction publique et les services publics doivent être mieux reconnus. Ils ont déjà prouvé leur rôle « d’amortisseur social » dans cette période de crise. Il faut les conforter et les développer afin qu’ils puissent rendre des services de meilleure qualité à tous les usagers sur tout le territoire et qu’ils soient des outils appropriés pour réaliser les mutations économiques, écologiques ou culturelles à venir.
Et, comme les salariés du privé, les agents de la Fonction publique ne peuvent attendre plus longtemps une juste reconnaissance de leur travail et la revalorisation de leurs salaires.
La FSU demande que lors de la prochaine conférence sociale, le gouvernement engage une politique résolue pour l’emploi privé et public, le pouvoir d’achat, la protection sociale qui restent les préoccupations majeures des citoyens. Il doit également y inscrire des mesures pour assurer l’action de la Fonction publique et en faveur de ses agents.
En ce 1er mai, journée internationale de solidarité, la FSU ne renonce pas à porter des propositions ambitieuses et à les défendre avec les personnels. Ce sont les conditions pour gagner le changement.
Elle ne se résigne pas non plus à la division syndicale. Dans un contexte difficile pour les salariés, et les chômeurs, elle appelle au rassemblement afin de peser sur les choix d’avenir.