Lille, 14h30, Place de la République.

Dunkerque , 14h30, Rue de la Marine,

Calais : 14h30, Place d’Armes

 

Début juillet, la mort tragique du jeune Nahel, tué à bout portant par le tir d’un policier après un refus d’obtempérer, a remis au premier plan de l’actualité l’ensemble des maux qui taraudent les quartiers populaires…

L’injustice et les inégalités sociales s’y aggravent d’année en année ! Elles nourrissent les conditions et la persistance d’un racisme systémique dont la société française n’a pas encore réussi à se débarrasser. L’absence de véritable réponse politique à la situation vécue par les habitant-es de ces quartiers et les réponses sécuritaires aux problèmes sociaux portées par les gouvernements renforcent et alimentent les conditions des violences policières, quand parfois elles ne cherchent pas à les légitimer. La surenchère sécuritaire ne peut masquer la réalité de la relégation sociale produite par les conséquences des politiques d’austérité plus violentes dans les quartiers populaires. Désertion des services publics, paupérisation des populations, accès aux droits rendus difficiles sinon entravés… ça suffit.

Pour la FSU, la marche du 23 septembre est l’occasion d’exiger le développement des services publics dans ces quartiers, des politiques sociales, d’éducation, de logement et de santé à la hauteur avec des personnels en nombre suffisant et les moyens nécessaires à leurs missions dans l’intérêt général. Le 23 septembre, marchons pour que les quartiers populaires se retrouvent dans l’intérêt général !