POUR UNE EUROPE SOCIALE fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion
sociale

Manifestation régionale à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires et de

l’Unsa

Mercredi 29 Février, Lille , 14h30, Porte de Paris.

Déclaration commune CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Montreuil, le 9 février 2012

En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement

les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir

d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation

de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le

durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants

européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une

journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen.

Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale

soient au centre des priorités politiques.

Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire,

elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à

imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la

crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

Le projet de traité, élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à

l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité.

Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels

qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas la croissance et ne

résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de

négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les

salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et

privatiser les services publics.

Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES,

nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle

politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance

économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur

de la création d’emplois de qualité.

Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion

sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent

dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout

dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29

février une puissante journée d’actions passant notamment par des

rassemblements et des manifestations interprofessionnelles