Echos du CTPA de Novembre 2011

Le snU.pden était présent au sein de la délégation de la FSU et nous vous rendons compte ici de la carte des projets 2012 et 2013 de mise en réseau qui y a été présentée. L’an dernier, le snU.pden avait demandé la publication de ces postes avant la période de mouvement des personnels de direction, et nous avons réitéré la remarque en souhaitant que l’ensemble des personnels ait accès à cette liste, …et pas seulement certains cercles d’initiés ne donnant l’info qu’à leurs syndiqués… Nous verrons donc l’an prochain !

Les documents distribués font état de 9 regroupements pour 2012… et de 4 projets en 2013.

A la clé, bien évidemment, cela correspond à un gain de presque autant de postes de direction (suppression à venir ou déjà effectuées) !

Suite à l’une de nos questions, il a été précisé que ces projets sont tributaires de satisfaction sur des vœux de mutation ou feraient suite à des départs en retraite, pour l’un des deux chefs dont le poste doit disparaître.

Deux collèges regroupés depuis 3 ans vont, eux, retrouver leur autonomie, ce qui est une bonne chose malgré le fait que le rectorat n’ait été capable de nous répondre clairement quant au sort qui sera réservé à l’un des adjoints en place. Le cas sera étudié…

Les ensembles constitués iront de 500 à plus de 1500 élèves, en regroupant parfois des établissements de catégories 3 ensemble, et même un cas de catégorie 4 avec catégorie 3 devant être déclassé en 2 ! Les établissements RRS, ou même en dispositif ECLAIR, ne sont pas épargnés.

D’autres suppressions de postes de direction ont été confirmées : elles correspondent à des situations mises en place à la rentrée 2011.

Le principe est toujours le même : cacher une logique comptable de gain de postes derrière un pseudo argument d’efficacité. Il masque la disparition, de fait, d’établissements lorsque des fusions sont annoncées, et cela risque d’entraîner, à terme, la perte d’autres catégories de personnels.

Dans ce jeu de dupes, les personnels de direction ont le même sort que leurs personnels : on déplace, on accroît la charge…

Pour le snU.pden-FSU la mise en réseau a un objectif clair : elle n’a d’autre vocation que la réduction des postes au sein du service public, et c’est clairement l’abandon du maillage des territoires. L’acceptation de la logique du « c’est trop petit » c’est tenter de faire oublier qu’on a fait en sorte que cela le soit, en jouant sur la carte scolaire et les réformes des filières de lycée (général et professionnel).

Il n’est pas inintéressant de se souvenir qu’à une certaine époque on avait mis en cause les grands ensembles du fait de leurs difficultés à répondre aux besoins éducatifs.

Cette nouvelle méthode pour économiser des postes nuit à nos conditions de travail, à la qualité de celui-ci, et à notre qualité de vie. Elle change la nature de notre métier en nous éloignant du terrain et risque, en bien des cas, de nous priver de la connaissance en profondeur de nos établissements.

Enfin, le parallèle d’abandon du service public en matière de santé, de transport, de distribution du courrier…, est évident et le snU.pden-FSU, en dénonçant ces regroupements de direction, situe clairement son action dans la reconquête du service public et dans la défense des personnels.

Unités de direction et fusions prévues en 2012 et 2013 ci-dessous au format PDF

Création de poste : Principal Adjoint CLG G. de la GORCE, HUCQUELIERS (passage de catégorie 1 en catégorie 2

Les CIO dans la même logique : en 2011

Regroupement des 4 CIO lillois dans les ex locaux du LP LALO ; gain 2 postes de directeur, 4 postes administratifs

Regroupement des CIO de Maubeuge et Avesnes-sur-Helpe ; gain 1 poste de directeur, 1.5 pour les administratifs

Regroupement des CIO de dunkerque et Saint-Pol-sur-Mer ; gain 1 poste de directeur, suppression de 2.5 administratifs.

Rencontre avec notre hiérarchie et la Région :

Fonds sociaux

Notre syndicat a interpellé le Recteur et le Président du Conseil Régional sur le niveau extrêmement bas des fonds sociaux dans les établissements…

Madame le Recteur nous a répondu d’une manière extrêmement agressive que nous ne connaissions pas les textes et que les fonds sociaux n’étaient pas là pour aider les lycéens démunis à payer le repas de demi-pension.

Nous la renvoyons bien évidemment aux textes…

Par ailleurs, le ton d’extrême courtoisie que nous employons avec notre hiérarchie est bien évidemment censé appeler le même respect envers des collègues qui sont, de plus, représentants syndicaux…