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<span style="font-size:

14.0pt">Texte de l’intersyndicale Education

Le
ministère annonce la suppression de 687 postes d’enseignants dans l’académie
de Lille. Avec un recul de 1.86 % du nombre d’élèves dans le secondaire,
ce sont 2.54 % des postes existants qui seraient ainsi supprimés, avec des
mesures brutales dans les établissements, parfois supérieures à 10
suppressions, notamment dans les lycées techniques, mettant en péril les équipes
et parfois les établissements eux-mêmes.

L’an prochain, cela signifie une nouvelle charrette
de suppressions de postes fixes, l’augmentation des compléments de service
et des heures supplémentaires imposées ainsi que le chômage pour les
personnels précaires. Partout on annonce des classes plus chargées, des
difficultés accrues pour les élèves. A cela s’ajoute la baisse du nombre
de places offertes aux concours

Il
faut y ajouter la suppression de 29 postes d’administratifs dans les établissements,
de 35 postes d’étudiants surveillants, plus 26 suppressions au titre du
programme financier « soutien de la politique scolaire. »

Dans
le 1 degré, l’académie toujours en situation déficitaire ne remplit pas
toutes ses missions : éducation prioritaire, réseaux ambitions réussite,
remplacements, formation initiale et continue, école rurale… Aucune création
n’est prévue, malgré le recrutement d’une centaine de personnels sur la
liste complémentaire, palliant la baisse du nombre de places au concours.
Cela aura pour conséquences de nombreuses fermetures de classes, la
diminution drastique des moyens alloués aux REP, politiques
l’affaiblissement programmé de la scolarisation en maternelle et un «
transfert » brutal de 39 postes du Nord vers le Pas de Calais. Ignorant les
revendications portées par la profession, contraignant ainsi les personnels
à recourir à la grève : le ministre met en place, par pure
provocation, un service de garderie communale subventionné par les retraits
sur salaires des grévistes.

Cette
annonce, expérimentée le 24 janvier dernier, voulant restreindre le droit de
grève, a fait apparaître de nombreux dysfonctionnements, des questions
autour de la responsabilité, et des pressions sur les personnels
territoriaux.

Pour des raisons budgétaires et idéologiques, le
gouvernement persiste dans sa volonté de casse du service public entamée
depuis des années. En 5 ans, ce sont près de 5000 emplois supprimés, et
cela sans tenir compte de la difficulté sociale accrue (taux de chômage,
illettrisme). Pourtant dans notre région, les indicateurs témoignent de la
difficulté scolaire et de la nécessité de renforcer considérablement les
moyens.

La casse du service public, c’est aussi la réforme
imposée des bacs pro (bac pro en 3 ans et suppression des BEP ), les menaces
sur les formations en lycée, l’absence d’ambition pour le collège, les
projets de réduction massive des horaires (jusqu ‘à 25% en lycée),
l’abandon du cadre national de formation (en collège par exemple
suppression des moyens consacrés à l’aide individuelle dans le cadre des
enseignements au profit de l’accompagnement éducatif, encadré par des
personnels peu qualifiés) et aussi la déprofessionnalisation des SEGPA.

La casse du service public c’est aussi l’absence de toute création
d’emplois dans l’enseignement supérieur et la recherche, la réforme des
Universités (loi Pécresse) et la pénurie budgétaire.
La casse du service public c’est également la baisse du nombre d’heures
d’enseignements aux élèves dans le premier degré et l’expérimentation
des EPEP.
La casse du service public, c’est encore, sous
couvert de 3 créations de postes d’infirmières, que le Recteur d’Académie
redéfinit les missions des infirmières conseillères de santé pour palier
à un déficit criant en matière de droit d’accès à la santé.

La
casse du service public c’est enfin la détérioration de la situation matérielle
des actifs et des retraités : l’année <st1:metricconverter ProductID="2007 a"

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2007 a
été une nouvelle année de perte de pouvoir d’achat et malgré l’ampleur
de la grève du 20 novembre 2007, le ministre de
la Fonction Publique
s’obstine dans sa volonté de privilégier l’individualisation et la rémunération
au mérite. Dans l’académie, les personnels en ont déjà mesuré les conséquences
: barèmes de la hors classe et avancement au mérite pour les personnels
administratifs.



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baseline">
L’intersyndicale

régionale de l’Éducation exige :





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baseline">


<p align="left" style="margin-left:81.0pt;text-align:left;

text-indent:-45.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 81.0pt;vertical-align:

baseline">·

Le maintien des

postes l’abondement des moyens (arrêt du recours au précaires, diminution

des heures supplémentaires, recrutement de personnels statutaires) pour

permettre à l’Education Nationale d’amener tous les jeunes au plus haut

niveau de formation.



<p class="imalignjustify" align="left" style="margin-left:81.0pt;text-align:left;

text-indent:-45.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 81.0pt;vertical-align:

baseline">·

Le retrait

de la réforme imposée du bac professionnel en 3 ans, le maintien des 3 voies

de formation après le collège et la création de passerelles entre tous les

niveaux actuels.



<p class="imalignjustify" align="left" style="margin-left:81.0pt;text-align:left;

text-indent:-45.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 81.0pt;vertical-align:

baseline">·

La

revalorisation des salaires pour compenser les pertes du pouvoir d’achat et

l’augmentation du point d’indice.



<p class="imalignjustify" align="left" style="margin-left:81.0pt;text-align:left;

text-indent:-45.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 81.0pt;vertical-align:

baseline">·

L’ouverture de

véritables négociations qui fondent la revalorisation du métier non sur

l’individualisation et le mérite, mais sur le maintien et l’amélioration

des statuts.



<p class="imalignjustify" align="center" style="margin-left:81.0pt;text-align:center;

text-indent:-45.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1;tab-stops:list 81.0pt;vertical-align:

baseline">·

<span style="font-size:

16.0pt" class="ff0fc0fs16">L’abrogation de

la loi Pécresse
et une vraie réforme de l’enseignement supérieur.





<p class="imalignjustify" align="center" style="margin-left:36.0pt;text-align:center;

vertical-align:baseline">L’intersyndicale

régionale de l’Éducation appelle tous les personnels :




<p class="imalignjustify" align="center" style="margin-left:36.0pt;text-align:center;

vertical-align:baseline">


<p class="imalignjustify" align="center" style="margin-left:45.0pt;text-align:center;

text-indent:-18.0pt;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 45.0pt 97.2pt;

vertical-align:baseline">·

A s’inscrire

dans un plan d’action académique avec une

manifestation

régionale mercredi 6 février à 16 h 00 Place

du général de Gaulle à Lille





<p class="imalignjustify" align="left" style="margin-left:45.0pt;text-align:left;

text-indent:-18.0pt;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 45.0pt 97.2pt;

vertical-align:baseline">·

A une journée

de grève le vendredi 29 février



<p class="imalignjustify" align="left" style="margin-left:45.0pt;text-align:left;

text-indent:-18.0pt;mso-list:l1 level1 lfo2;tab-stops:list 45.0pt 97.2pt;

vertical-align:baseline">·

A une journée

nationale d’action dans l’éducation en mars

avec l’ensemble de

la Fonction Publique





<p class="imalignjustify" align="left" style="margin-left:36.0pt;text-align:left;

vertical-align:baseline">




Elle

entend poursuivre les actions sur les questions de carte scolaire.
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<b style="mso-bidi-font-weight:

normal">Aux revendications sur les salaires et les pensions, il

nous faut ajouter et porter haut et fort la revendication sur l’emploi et sur

l’avenir de l’école !
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normal">