Des raisons fortes de se syndiquer au SNETAP-FSU
Ensemble résister
Se syndiquer, c’est aussi trouver un lieu de réflexion et de débats, c’est se trouver collectivement en capacité de confronter ses aspirations et sa vision du monde au réel, en analysant avec d’autres les situations vécues dans son milieu professionnel, afin de comprendre les grandes orientations qui les sous-tendent.
Ce lieu de réflexion et d’analyse est d’autant plus important que la plupart des grands media se contentent de relayer la pensée dominante du moment – la doctrine libérale – et que le pluralisme d’opinions, qui a été la marque de la presse pendant de longues années, n’est plus vraiment à l’ordre du jour si ce n’est dans quelques journaux au lectorat très restreint. Ce phénomène est même en train de s’aggraver avec la prise de contrôle d’un grand nombre de quotidiens et d’hebdomadaires d’information par les groupes industriels Dassault et Bouygues.
Confronter, d’une part, les évolutions impulsées par l’actuel gouvernement et, d’autre part, nos valeurs – la primauté de l’intérêt général, la défense des services publics, la répartition plus équitable des richesses, la préservation des droits sociaux, la préparation de l’avenir par l’investissement éducatif et le développement de l’effort public de recherche, …- voilà qui est éclairant sur l’idéologie qui sous-tend les décisions gouvernementales.
Les inégalités ne cessent de se creuser (les bénéficiaires du RMI et des Restos du Coeur ont augmenté de 10% entre 2003 et 2004), le chômage qui reste à un niveau élevé (10% de la population active) générant de plus en plus d’exclusions. Les services publics, qui permettent à chacun, quels que soient ses moyens, de bénéficier de services essentiels, sont attaqués de plusieurs manières : diminution de leurs moyens au prétexte de la réduction des dépenses publiques (moins de crédits de fonctionnement, moins de fonctionnaires) et nouvelle vague de privatisations (à Air France, à EDF-GDF, …).
La diminution des moyens touche aussi le système éducatif et notamment l’enseignement agricole public (près de 200 postes budgétaires supprimés en 2003 et 2004 – des crédits de fonctionnement en baisse). La volonté de réduire les dépenses de l’Etat conduit aussi à la décision de transférer les TOS aux régions, ce qui remet en cause l’unité de l’Ecole.
Les réformes qui se succèdent (retraites, assurance maladie) remettent en cause les droits conquis au 20e siècle par les luttes des générations qui nous ont précédés. Alors que le gouvernement prétend "sauver" des régimes fondés sur le principe de la solidarité, il livre en réalité au secteur marchand un nouveau gisement de profits au travers des fonds de pension et des complémentaires maladie. Ceux qui n’auront pas les moyens de souscrire à ces compléments devront vivre avec une retraite diminuée et/ou renonceront à certains soins, faute de remboursements suffisants. Paupérisation des retraités … Régression de la protection sociale…
Le Snetap et sa fédération, la FSU, leurs adhérents, leurs militants, leurs élus, combattent cette politique par leurs actions au quotidien. Ils le font, forts de leur conviction qu’un autre monde est possible.
Si vous pensez, vous aussi, que les valeurs de justice et de solidarité devraient donner tout son sens à cette autre vision du monde, si vous pensez que l’adhésion à des valeurs doit déboucher sur l’action, rejoignez le Snetap et agissons TOUS ENSEMBLE !