Le début de campagne pour les prochaines élections de 2012 semble commencer….avec la visite de M. Le Président de la République sur la manifestation "Place nature".
L’un des objectifs de la présence de M. Sarkozy, et de participer à une table ronde sur "L’avenir de l’agriculture".
L’agriculture évolue. Des choix s’offrent à elle. Une agriculture qui repose sur la "quantité" et qui répond à des enjeux particuliers. Une agriculture qui repose sur la "qualité" pour répondre à d’autres enjeux. Il semble aujourd’hui que l’agriculture française évolue entre ces deux pratiques extrêmes .Une chose est sûre, l’avenir de l’agriculture passera par la formation agricole.
Rappelons que le Ministère de l’Agriculture dispose de son propre système d’enseignement. Par exemple, près d’Arras le Lycée agro-environnemental de Tilloy les Mofflaines répond à cette mission de formation du monde agricole sur le territoire.
La formation agricole publique semble la plus légitime pour former les jeunes de demain aux nombreux métiers du monde de l’agriculture et de l’environnement. Pourtant, les établissements agricoles publiques de la région Nord-Pas de Calais ne forme plus que 17% des effectifs. 83% des effectifs sont gérés par des établissements privés !
Ce déséquilibre pose de sérieuses questions :
L’avenir de l’agriculture se jouera-t-elle sans enseignement public ?
Faudra-t-il payer pour accéder à ces formations qui font l’objet de réelles offres d’emploi ?
Pour un bon fonctionnement de l’enseignement agricole dans la région Nord-Pas de calais, il est nécessaire de réduire ce déséquilibre comme le prévoient les différents schémas de formation, en prenant des directives claires !
Aujourd’hui, il faut savoir que des jeunes qui demandent à intégrer certaines formations des établissements publics se voient rejeter pour insuffisance budgétaire !
On parle beaucoup des quotas dans le monde du football, il faut savoir que des "quotas " existent dans les formations agricoles publiques !
Le SNETAP-FSU et la FSU dénoncent cette politique éducative qui démantèle systématiquement le Service Public d’Education , par les milliers de suppressions de postes qui touchent depuis plus de dix ans une région déjà frappée par l’accroissement de la pauvreté et par les inégalités, par des « réformes » qui ferment la porte à la réussite des élèves et à la démocratisation de l’Education et par le soutien au secteur privé.
Pour les jeunes de la Région, notamment ceux intéressés par les métiers agricoles de demain, il est urgent de développer le Service Public. C’est leur avenir qui est en jeu.
Frédéric Lheureux 03 21 22 74 95
Secrétaire SNETAP-FSU Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public www.snetap-fsu.fr
Catherine Piecuch, Secrétaire Régionale FSU , 06 63 10 79 13