Le gouvernement ne pourra pas dire que tout ronronne à Pôle emploi.
+ de 6 000 personnes, un peu moins de 20% des effectifs de Pôle emploi, se sont mobilisées pour défendre un service public de l’emploi digne de ce nom.
Dans certaines régions la mobilisation a été forte :
Basse Normandie : 40% – Ile de France : près de 30% – Bretagne : 27% -Aquitaine : 25%
Dans cette période de difficultés sociales et économique et vu la non réponse des confédérations, nous ne pouvions pas laisser passer l’été sans un mouvement collectif à Pôle emploi.
Nous sommes entrés en résonnance avec les préoccupations et les graves difficultés que vivent les usagers et les agents de Pôle emploi, actuellement.
Pour le SNU, cette grève de juin est un avertissement à la catastrophe sociale qui se prépare en Septembre. Elle est un jalon, un trait d’union avec les mobilisations plus importantes prévues de la rentrée.
Elle a, par ailleurs, forcé le gouvernement par l’intermédiaire de Monsieur Fillon à rencontrer le Directeur Général de Pôle emploi et revoir leur politique de renforcement des effectifs à la rentrée.
Le premier ministre nous a donné, implicitement, rendez-vous en septembre sur les conditions de travail et les effectifs.
Paris, le 18 juin