LES INFOS de RESF5962 Jeudi 27-08-15
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Réseau national des militants, collectifs d’établissements, syndicats et associations pour l’information et le soutien aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers
Appel à solidarité : Les jeunes du jardin des Olieux ont besoin de sacs à dos ou bagages ou sacs à roulettes pour ranger ou protéger leurs affaires.
Merci d’avance pour eux,
Nous contacter, on transmettra
Son avocate nous demande de transmettre cet appel à solidarité :
Besoin d’une aide d’hébergement pour un jeune. Il s’appelle Karim. il a 15 ans. Il est actuellement à l’hôpital Saint Vincent. il a une santé fragile et est très isolé. Il est adorable, très calme mais très vulnérable.
J’ai saisi le juge des enfants le 20 août 2015. J’attends une convocation.
En attendant, il ne pourra pas rester indéfiniment à l’hôpital.
Avez-vous des possibilités ?
Un grand merci pour lui
Nous contacter, on transmettra.
Recherche sur Dunkerque :
Abderazak (suivi par Resf Idf) est inscrit au Lycée de l’Europe en bts chaudronnerie. Il souhaite entrer en contact avec des membres de RESF sur Dunkerque et il est à la recherche d’un hébergement, d’une colocation pour pouvoir effectuer ses démarches.
Nous contacter, on transmettra.
Revue de presse :
La question des « mijeurs » du jardin des Olieux, à Lille, a été examinée ce mercredi au tribunal
Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 26/08/2015
PAR EMMANUEL CRAPET
D’un côté, on les dit majeurs, donc sous la responsabilité de l’État. De l’autre, on les présente comme mineurs, donc sous la tutelle du Département. Au milieu, il y a de jeunes migrants dont la situation a été passée à la loupe hier après-midi, au tribunal de Lille.
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Qui de l’État ou du Département doit s’occuper des jeunes migrants qui dorment à la belle étoile dans le jardin des Olieux ? La Voix du Nord avait révélé à l’opinion publique la situation de ces jeunes originaires d’Afrique de l’ouest, qui ont échoué au cœur de l’été, dans le quartier de Moulins, à Lille.
En plus de l’extrême précarité de leur situation, un problème plus administratif celui-là se pose : savoir quel âge ils ont, parce qu’en fonction de leur âge (mineurs ou majeurs), ils ne dépendent pas de la même administration. Quand il s’agit de mineurs, ils sont sous la tutelle du conseil général (du Nord en l’occurrence). Quand il s’agit de personnes majeures, c’est de la compétence de l’État.
Un référé au tribunal administratif
Attendu que la situation de ces « mijeurs » revêt un certain caractère d’urgence et pour éviter que les institutions se repassent la patate chaude, Me Émilie Dewaele, spécialisée en droit des étrangers et des mineurs isolés, a engagé une procédure au tribunal administratif. Laquelle était examinée ce mercredi. Beaucoup de monde dans la petite salle d’audience de la rue Jacquemars-Giélée. Les migrants, accompagnés par leur comité de soutien, composé d’élus locaux et de militants associatifs. 33 référés ont été déposés. Huit d’entre eux contre le Département, pour ne pas avoir trouvé d’hébergement à des migrants reconnus comme mineurs, et 25 contre l’État, aussi pour une question d’hébergement. La décision du tribunal administratif devrait être rendue avant la fin de la semaine.