La FSU déplore que la commision mixte paritaire députés/sénateurs n’ait

pas saisi l’occasion qui lui était donnée d’abandonner définitivement

l’utilisation des tests génétiques préconisée par un amendement du

député Mariani remanié ensuite par le Sénat.

Le recours à de tels tests, dont l’usage a été fixé par les lois

bioéthiques, touche à des éléments fondamentaux de la personne humaine et, de ce fait, à des règles éthiques qui ne peuvent pas et ne doivent pas relever d’enjeux politiques à courte vue.

La FSU demande au gouvernement qui, même après son passage en CMP, peut encore toucher au texte de loi, d’avoir le courage de tirer les

enseignements de l’indignation qu’une telle proposition a pu susciter,

et de prendre l’initiative de la retirer d’un texte qui, même sans cela,

restera inacceptable au regard du droit élémentaire à vivre près des siens.