« Pas de bébés à la consigne !
Pour améliorer et développer les modes d’accueil
et la scolarisation des jeunes enfants »
Les mesures et projets gouvernementaux concernant les modes d’accueil des jeunes enfants (dont le projet de modification du décret du 20 février 2007, relatif aux établissements et services d’accueil de la petite enfance) ainsi que l’école maternelle convergent, en dépit des annonces ministérielles, vers une dégradation des dispositifs existants. Ils remettent ainsi en cause la qualité de l’accueil nécessaire pour répondre aux attentes des familles et aux besoins fondamentaux des enfants.
Membres du collectif à l’initiative de la pétition nationale « Pas de bébés à la consigne » en avril 2009, nos organisations respectives souhaitent poursuivre, ensemble, une campagne de sensibilisation et de mobilisation pour améliorer et développer les modes d’accueil et la scolarisation des jeunes enfants.
Nous avons décidé, ensemble, d’un certain nombre d’initiatives :
La tenue d’une conférence de presse nationale le 30 septembre (avec la remise d’un dossier de presse étayé sur la situation actuelle)
La réalisation d’un 4 pages pour une large diffusion, sur la base de la déclaration commune adoptée par les membres du collectif ( ci-dessous au format PDF)
Une journée nationale le 17 novembre qui pourrait être déclinée dans les départements et/ou régions. A Paris, elle prendra la forme d’un rassemblement devant le(s) ministère(s) pour soutenir la délégation nationale du collectif qui sera reçue, suivi d’une soirée-débat autour d’invités spécialistes de la petite enfance et de la scolarisation en maternelle
A différents échelons du territoire, les projets du gouvernement sur la petite enfance et la scolarisation en maternelle peuvent venir percuter les fonctionnements des établissements ou remettre en cause la qualité de l’accueil des jeunes enfants. Des combats seront donc, aussi, à mener localement.
Nous vous invitons à vous rencontrer pour faire émerger des collectifs départementaux et/ou régionaux en vous appuyant sur les signataires nationaux mais aussi en élargissant à d’autres associations et/ou syndicats concernés par ces problématiques, partageant l’analyse et les exigences portées dans la déclaration commune.
Premiers signataires :
AFPEN (Association Française des Psychologues de l’Education Nationale) ; ANAP (Association Nationale des Auxiliaires de Puériculture) ; ANAPSYpe (Association NAtionale des PSYchologues pour la petite enfance) ; ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices Diplômées et des Etudiantes) ; Association Pikler Loczy ; CADRESPE (Collectif national Associatif de Directeurs et Responsables d’Établissement, et Services Petite Enfance) ; CEEPAME(Comité d’Entente des Ecoles Préparant aux Métiers de l’Enfance) ; CEMEA (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active) ; CERPE (Centre d’Etudes et de Recherches pour la Petite Enfance) ; CGT (Confédération Générale du Travail) ; CGT Crèches et Pmi 93 ; CGT Educ’action ; CGT Fédération des Services Publics ; CGT Petite enfance Ville de Paris ; La CSF (La Confédération Syndicale des Familles) ; FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) ; FNEJE(Fédération Nationale des Educateurs de Jeunes Enfants) ; FSU (Fédération Syndicale Unitaire) ; IRAEC (Institut de Recherche Appliquée pour l’Enfant et le Couple) ; SE-UNSA (Syndicat des Enseignants du premier degré et du second degré d’UNSA Education) ; SNMPMI ; (Syndicat National des Médecins de Protection Maternelle et Infantile) ; SNPI-FSU (Syndicat National des Personnels d’Inspection) ; SNU CLIAS-FSU (Syndicat National Unitaire des Collectivités Locales) ; SNUipp-FSU (Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et PEGC de la FSU) ; SUPAP-FSU (Syndicat Unitaire des Personnels des Administrations Parisiennes) ; UFAL (Union des Familles Laïques) ; UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes) ; UNSA Education ; UNSA Petite enfance Ville de Paris ; USD Santé et Action sociale CGT