Les réformes préparent la paupérisation des retraités : ce choix n’a fait l’objet d’aucun débat démocratique

"-" Les retraites ont de l’avenir pour peu qu’on ouvre démocratiquement le débat autour des alternatives

LA FSU REVENDIQUE ET PROPOSE

– Les principes

Un système par répartition, qui garantit sur le long terme un niveau de retraite lié aux revenus d’activité et la solidarité entre les générations ; le maintien de la parité de niveau de vie entre actifs et retraités ; l’attachement, pour la fonction publique de l’Etat, au code des pensions ; la solidarité entre les secteurs public et privé.

Pour tous : le droit à un départ en retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75%, soit 37,5 annuités pour une retraite complète.

– Des droits nouveaux indispensables

– Périodes de formation

L’allongement de la durée des études répond aux besoins de la société. Mais l’entrée plus tardive dans l’emploi rendra impossible pour de nombreuses professions, un départ à 60 ans avec une retraite à taux plein. La FSU revendique la prise en compte gratuite des études et de formation dans la durée d’assurance.

– Périodes de précarité

Recherche d’un premier emploi, chômage, temps partiel imposé, pèsent sur le niveau des retraites, c’est pourquoi toutes ces périodes de précarité doivent être validées pleinement.

– Bonifications pour enfants

Les interruptions liées aux enfants (congés parentaux et temps partiels) pénalisent les femmes. Dans la fonction publique, la loi instaure la prise en compte gratuite des périodes non travaillées dans la limite des 3 ans de l’enfant pour les enfants nés ou adoptés à partir du 1er janvier 2004, mais pas pour les enfants nés avant cette date. La FSU revendique l’extension de cette mesure et le rétablissement des bonifications pour chaque enfant à toutes les femmes sans condition, leur extension pour les enfants nés après 2003, des droits nouveaux pour ceux qui ont élevé seuls leurs enfants.

– Pénibilité, fins de carrière

La FSU exige l’ouverture de négociations dans la Fonction Publique. L’usure amène nombre de personnels à vouloir partir dès qu’ils le peuvent, souvent au détriment de leurs droits à la retraite. Certaines catégories peuvent partir à 55 ans, mais ce droit risque d’être remis en cause ; pour la majorité, il n’y a aucune prise en compte de la pénibilité, de la dangerosité, des horaires décalés, qui devraient ouvrir le droit de partir en retraite avant 60 ans. Certaines fonctions ou conditions d’exercice pourraient valoir des bonifications d’annuité. Il faut envisager de nouvelles formes d’exercice des métiers prenant en compte les âges et les expériences acquises, et développer les possibilités de mobilité.

– Exiger une véritable CPA

Les modalités actuelles de la cessation progressive d’activité (CPA), ne permettent plus cette transition activité/retraite. La FSU souhaite de nouvelles modalités reprenant les aspects positifs de l’ancienne CPA et avance d’autres propositions pour l’améliorer et l’assouplir en fonction des besoins.

le tract complet ci-dessous (4 pages)