Depuis le 11 octobre, 1 aumônier du secours catholique ainsi que de 2 militants humanitaires ont entamé une grève de la faim pour s’opposer aux traitements subis par les réfugiés et contre les démantèlements des tentes à Calais. La FSU salue un combat qui force le respect. Les propositions faites par le médiateur nommé depuis le déclenchement de cette action sont non seulement insuffisantes (avertir les réfugiés des démantèlements et leur proposer un hangar pour les héberger une fois leur campement de fortune démantelé), mais en plus le maire de Calais a annoncé s’y opposer.          

               Les réfugiés fuient le chaos, la guerre et la misère. Plutôt que de dépenser des millions pour les traquer, plutôt que de venir à Calais alimenter la surenchère sécuritaire et xénophobe comme le font de nombreux responsables politiques, il faudrait proposer des solutions pérennes et dans l’immédiat, développer des structures d’accueil dignes. La FSU exige des conditions d’accueil dignes pour tous les exilés, la fin des destructions des tentes et des confiscations des effets personnels. Seules des mobilisations d’ampleur et des manifestations de solidarité comme celle des 3 militants humanitaires pourront changer la donne et obliger le gouvernement à s’occuper réellement de l’accueil des réfugiés. La FSU prendra, comme à son habitude toute sa part dans ces mobilisations.

Elle soutient le rassemblement du samedi 13 novembre à 14h place Crève Coeur à Calais et appelle à y participer nombreuses et nombreux.

Appel de la FSU 59/62 :  calais refugies 2021 FSU 59-62

Appel des associations :